L'épicier
A la place du restaurant l’Escale, se trouvait autrefois l’épicerie Mourgues.
En 1896, c’était l’Épicerie COULOUMET tenue par DUCOURNEAU Hélène, femme de COULOUMET Joseph, né en 1848 au Nomdieu, scieur de long et par COULOUMET Eva, leur fille
Puis, DENUX Edmond, lui aussi scieur de long, leur gendre, vient vivre avec eux.
En 1906, COULOUMET Joseph deviendra épicier
Plus tard, DENUX Roger, petit fils, et sa femme BERGES Yvonne, fille de BERGES Ferdinand, charron, prendront la succession. Berges Yvonne fut aussi tailleuse de robes dans les années 20. Puis enfin l’alimentation MOURGUES.
Juste à côté, se trouvait la Pâtisserie Mourgues. Jacques MOURGUES, fils de MOURGUES Irénée, boulanger, fonda son entreprise dans les années 60. Auparavant, il était pâtissier dans la boulangerie de son père qui se trouvait au bout de la rue de la Bastide. Il reçut une médaille lors de son CAP de pâtissier qu’il avait passé chez DESNAVAILLES, près du Théâtre d’AGEN. Il eut deux apprentis qu’il garda comme ouvriers : Jean Marc et Guy, bien connus des Sérignacais. Dans les années 2000, la pâtisserie fut déplacée à l’intérieur du SPAR et devint une pâtisserie-boulangerie. Jusqu’en 2016, elle fut tenue par sa fille Marie-Noëlle. Aujourd’hui, reprise par Valérie, elle a pris le nom de Les douceurs de Kandice. Succès, bûches et flans grillés font toujours la réputation de l’entreprise.
Le nom épicerie vient du Moyen Âge. L’épicier y vend principalement des épices puis plus tard des produits au détail. Au cours du 20e siècle, les produits préemballés ont progressivement remplacé les produits en vrac conditionnés par le commerçant. L’épicerie est devenue alors « alimentation générale ».
Le scieur de long débite avec une scie des troncs d'arbre dans leur longueur.



