12.Le cultivateur
Cultures
La commune est majoritairement rurale et les productions très variées :
Céréales et semences: blé, maïs, tournesols, colza, ….
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Légumes : asperges, oignons, blettes, tomates, endives, topinambours, ….
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Fruits : pommes, kiwis, poires, pêches, brugnons, noisettes, noix, fraises, …..
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Tabac
Autrefois, 2 transporteurs passaient dans les familles ramasser les productions surtout légumières et les amenaient sur les marchés de Bordeaux, Toulouse et Paris.
En 1896, 333 cultivateurs pour 720 habitants
En 1906, 261 cultivateurs pour 654 habitants
En 1911, 323 cultivateurs pour 614 habitants
Ill y eut peu de vignes sur la commune de Sérignac, celles-ci s’installant plutôt sur les terres graveleuses des coteaux. Elles représentaient seulement 10 ha sur 810. Chaque agriculteur possédait quelques rangs de vigne pour leur consommation personnelle.
Aussi, la production de vin est ici assez réduite et au début du 20ème siècle suffit à peine aux besoins de la population locale. À l’exception de 3 ou 4 propriétaires, personne n’en vend. En 1916, un seul propriétaire a produit plus de 30 hl et a donc été réquisitionné de la valeur de 1/6 de sa production soit 5 hl.


Les moulins
Les moulins étaient adoubés c’est-à-dire allaient deux par deux afin de pouvoir moudre le grain même lorsqu’il n’y avait pas de vent ou lorsque celui-ci était contraire.
A proximité de Menjoulan se trouvait
2, rue de Mourrens un moulin à vent. Celui est visible depuis l’impasse Lagourgue
1841, Avenue des Landes, un moulin à eau sur le ruisseau de Mongrenier, proche du moulin à vent, il prenait le relais en cas de besoin. Entouré de parterres, il était appelé « moulin fleuri ».
Il fut occupé par le jardinier LAYSSAC quand il ne servit plus, puis par le Docteur FEYTE qui l’acheta pour en faire son cabinet médical.
Les Lilas Sérignacais
La section sportive pour la pratique du basket fut créée le 27 mai 1932. A cette époque, l’entrainement et les matches avaient lieu sur un terrain herbeux de Menjoulan.
Les fondateurs sont : Wilfrid NOURRY, président, Camille BOUTANNE, Ernest DAYDIE, M. CAPGRAS, Oswald DUBOURDIEU et André BASQUET.
Ce dernier deviendra par la suite une figure emblématique du SUA Rugby.
M. CAPGRAS écrivit une chanson que les enfants apprenaient à l’école :
En trente-deux dans notre village,
Un jour naquit modestement
Un club que les grands personnages
Regardaient dédaigneusement
Ref : Les Lilas oui oui oui
les Lilas non non non
Grâce à vous, chers compatriotes,
Qui nous apportez votre appui,
Nous maintiendrons plus haute
La fleur que nous avons choisie
Ainsi, le nom des lilas est bien dû à la fleur comme dit dans la chanson.
Certains se rappellent qu’il y avait beaucoup de lilas à l’époque, du côté de Menjoulan. De plus, beaucoup de clubs avaient déjà choisi des noms de fleurs : les mimosas à Bruch, les bleuets à Agen, tous deux créés en 1930.
En 1934, il déménagea à la Thou, emplacement de la cour de l’actuelle école.
Sous le préau qui servait aussi de salle des fêtes, une frise de lilas avait été peinte sur les murs par M. SILVESTRI. Puis, plus tard, une salle des sports fut construite.
L’équipe 2 des Lilas fut championne du Lot et Garonne en 1934-1935.
Elle était composée de DUPLAN (capitaine), FILHOL Norbert, JOYEUX Moïse, MONVIELLA Pierre, FAGET Robert
En 1987, est créé le Tournoi de Pentecôte par Pierre BOISSIE et Max DUBEDAT.






Le manoir de Menjoulan
Il se compose d’un corps de logis rectangulaire disposé en équerre avec un pigeonnier intégré à l’habitation. La colombine, fiente de pigeons, est un bien précieux servant d’engrais dont la quantité fournie par le pigeonnier est notée sur les actes notariés (contrats de mariage, testaments,…)
Au Moyen Age, un manoir est l’habitation d’un propriétaire de fief qui ne possède pas de droits seigneuriaux. Au 17ème siècle, ce sont des habitations de maître au centre d’une exploitation agricole.
A l’origine, propriété de 200 ha appelée le château appartenant à un certain M. DE BASIGNAN. Il fut en partie démoli puis vendu à M. CHILLIE qui supprima la Garenne.
Ce vaste domaine était exploité par de nombreux domestiques et métayers et comprenait ¼ du territoire
On y trouvait :
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En 1866, un tonnelier
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De 1876 à 1881, un charron
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En 1891, GAUTERON Stanislas, menuisier, CORNIE Jean, charron, LABADIE Ferdinand, Marchand de Gâteaux et ESCABASSE Frédéric, charpentier
En 1896, GAUTERON Jean Adolphe, menuisier, CLAVIE Thérèse Victorine, sa femme, repasseuse et sa fille Madeleine. En 1906, ils s’installeront sous les cornières. CORNIE Jean, tisserand et sa femme Jeanne ROMANEZ, couturière
O En 1911, SANSAN Marie Couturière
En 1925, il devient la ferme PARMA. Il est racheté en 1930 par la famille BASSET, des suisses, puis par BASQUET André, marié à une fille BASSET. Ils faisaient l’élevage de vaches laitières. On y achetait le lait.
Plus tard, le Docteur FEYTE s’y installe d’avant d’acheter le moulin à eau (en face)
A proximité se trouvait aussi un moulin à vent, route de Mourrens, propriété aujourd’hui de Maurice Dousset
L’Hôtel-Restaurant Le Prince Noir fut créé en 1989 par Guillaume VICH qui avait racheté Menjoulan à M. BASQUET en 1986. Il fut un temps repris par ses enfants Corinne et Gabriel après son décès, de 2001 à 2010. Amandine et Marc DUVERNEUIL, Maître Restaurateur, l’occupèrent jusqu’en 2017. Aujourd’hui, il est tenu par Amélie et Julien GUIN.
Corinne VICH, toujours sur Sérignac, crée des objets et du mobilier en carton.
Sur tous les plans cadastraux, la route de Menjoulan est notée « chemin du foirail ».Il était situé du côté de la plaine des sports, rue des prunus.